dimanche 4 février 2007

Mémoire du cinéma



Il y a plus de trente ans, octobre 1974, plus de deux ans avant l'inauguration du Centre Pompidou, jeune étudiant de dix-huit ans tout heureux d'être libre de découvrir Paris, le trou béant des halles me faisait grosse impression. Je conserve bien en mémoire l'image de l'église Saint-Eustache dominant le gouffre immense au fond duquel s'affairaient de minuscules pelleteuses.
Arrivé trop tard pour savoir comment c'était avant je n'ai aucun souvenir des derniers pavillons encore debout ni de cette cheminée déjà aperçue dans Le Dernier Tango à Paris qui contient par ailleurs plus d'une image d'un Paris disparu ou en construction qui me touche particulièrement. Ici, découvrant avec stupéfaction Touche pas à la femme blanche, un film de Ferreri dont David Liaudet me parlait depuis un moment, je retrouve avec bonheur l'immensité du trou mais les restes de pavillons Baltard me laissent perplexe. J'aurais dû les avoir vus. Le cinéma a meilleure mémoire heureusement.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Oui j'ai conseillé ce film à Claude. Il s'agit d'un western hallucinant filmé entiérement à Paris dans le trou des Halles; J'ai vu se film sur le magnétoscope V 2000 de mes parents. Qui se souvient de ce format ? Qui se souvient également que l'on peut me laisser des commentaires sur mon blog consacré à ma collection de cartes postales d'architectures modernes et contemporaines? http://cpmarchitect.aliceblogs.fr