samedi 4 août 2007

Un essai quand même dans la précipitation



qui ne correspond pas vraiment aux imaginaires constructions flottantes qui ne demandent qu'à prendre corps sur ces beaux quadrillages

vendredi 3 août 2007

Circonspection


Je ne remets pas la main sur le premier essai de collage de ces maisons issues de l'hélicoïde mais un cran au-dessus dans la conception puisque cette fois le sol, la porte et les fenêtres obéissent à la pente de la rue dans laquelle elles sont implantées. J'avais bien vu qu'à cause d'un défaut de conception qui ne lissait pas tout décalage j'avais le choix entre deux modes de voisinage, soit le cran non désiré apparaissait vers l'extérieur, soit vers l'intérieur ; par honnêteté" (avatar de transparence moderniste) j'avais opté pour la première solution mais sans assembler assez de maisons pour voir comment se comportait l'hélicoïde à propos de laquelle je me posais quelques questions.
Je découvre maintenant que les toits accolent à peu près leurs profils en distribuant un décalage équitable de part et d'autre tout en offrant aux sols une continuité presque parfaite. L'interrogation qui ne demande que la confirmation d'un tour complet, c'est qu'à ce compte je n'aurai pas en mains une hélicoïde mais seulement un mazzocchio de maisons biaisées. Le sol en sera horizontal et les murs inclinés. Il y a quelque chose qui cloche là-dedans, j'y retourne immédiatement. (Comme dirait Boris)
(Médiatement préciserai-je, car entre-temps, un séjour breton de trois semaines me laissera le loisir de cultiver l'accroc, surtout s'il pleut, de ce sérieux problème laissé en plan.)

Apparences





Cette configuration n'est peut-être pas définitive, j'hésite sur la place de chaque module et puis il faudra une photo qui indique l'échelle car en apparence sur ces photographies c'est assez semblable aux versions repliables de 2000. La tranche de la dernière poutre ornée aussi d'un motif dénonce qu'il ne peut en aucun cas s'agir d'un pliage. Je me demandais si j'avais raison de vouloir essayer cet effet, je viens d'en découvrir la réponse.
Il restera quelque chose que je n'aurai jamais tenté, un dessin rigoureux du volume généré par le dessin premier. Cette idée est soudain si aisée à penser qu'on peu s'étonner de ne l'avoir pas encore eue ; en effet, pourquoi ne pas poursuivre le processus (qui à ce compte pourrait être sans fin) ? Un dessin génère un volume qui échappe à ce premier dessin, il serait juste de faire un dessin rigoureux de ce volume, en donner une vue qui saurait en communiquer la configuration biaisée. C'est sans doute là le hic et le fin mot de l'histoire. Tout se complique comme dirait Sempé.

Un plaisir de faiseur de maquettes


De façon un peu contradictoire et hanté par la crainte de ne pas être assez exact (je rêve aussi d'apprendre, à l'aide d'un outil approprié, à faire des biseaux irréprochables) j'ai pris un grand plaisir à confectionner mes volumes "solides", absorbé de longues heures dans les mesures, la découpe et le collage délicats de pièces intérieures, contreforts, étais, doubles parois, chargées de me rassurer sur la résistance et la durabilité de ma tentative nouvelle de "vrai" volume. Ce temps de fabrication que je ne prévoyais pas aussi long a eu le temps de me faire oublier mon intention et de me laisser y voir des architectures miniatures que j'ai juste un peu photographiées avant de les enfermer dans une obscurité inaccessible.

Plus grand


Non content de donner une version rigide de l'un de mes premiers Carrés Cavalière je décide de tenter un format plus (un peu plus) grand. Le développé entier ne tient plus dans les limites imposées par mon imprimante (210 x 594 mm), il me faut imprimer deux demi-poutres et coller le papier Arches sur du beau carton (plus) solide qui donne un volume définitif à ce qui avait été conçu pour les plaisirs de la réversibilité.