Dès ce matin, pour la retouche des tirages non numérotés du grand format de Rouen dont le noir déficient me rappelle les constellations de Vija Celmins vues mercredi à Beaubourg, j'ai essayé la mine de plomb. Le résultat me semble aussi satisfaisant que possible, j'oublierai donc d'aventureuses tentatives à l'aquarelle, aux crayons de couleur, et toute tentation de colorisation, pour garder ce noir qui unifie les images de ces volumes nés bariolés.
(Sept tirages bien noirs ont été numérotés et signés mardi 5 décembre à l'Ecole des Beaux-Arts de Rouen, l'éditeur, en présence de Philippe Martin, graveur, professeur, réalisateur de la série de lithographies de grands formats d'artistes dont il a eu l'initiative ainsi que de David Liaudet et d'une étudiante dont je ne connais pas le nom, qui lui ont prêté main forte.)
Je trouve à la page 109 du Traité du Trait d'Hubert Damisch ces quelques lignes qui répondent à la question du pluriel qu'il convient de donner au mazzocchio :
"Comme c'est par trop restreindre la portée théorique des études de perspective auxquelles se serait plu Uccello que d'y reconnaître de simples exercices d'ajointement des surfaces dans le plan, en accord implicite avec le reproche qu'au dire de Vasari Donatello aurait fait à son ami, quand celui-ci lui montrait des mazzocchi tracés en perspective sous divers points de vue, ou des palle à soixante-douze faces à pointes de diamant, de perdre son temps à des choses tout juste bonnes pour les faiseurs de tarsie."
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