Je tenais absolument à présenter cette œuvre avant la fin de l'an 06 et j'en suis très ravi mais il doit y avoir une erreur quelque part car le haut n'est pas parallèle au bas comme le schéma le voulait ; la torsion est trop accentuée, je ne sais pas encore déterminer si c'est une erreur de calcul ou un effet de défauts de collage. Heureusement en 007 James Bond m'aidera sans doute à régler cette affaire. D'autres variations se profilent, mais nous en reparlerons. (Après les festivités, les embrassades, les vœux, les coupes de champagne entrechoquées, les rocks, les cha cha cha...)
dimanche 31 décembre 2006
samedi 30 décembre 2006
Après de nombreux calculs
Dès le matin attelé à la résolution du problème plus ardu que mon succès d'hier m'avait permis de l'imaginer j'ai trouvé les moyens d'analyser la situation, de construire une maquette partielle pour faire les mesures d'angles nécessaires et j'ai passé beaucoup de temps à corriger cette approximation pour parvenir à un résultat constructible acceptable. Je ne suis malheureusement pas en mesure de montrer dès ce soir un collage de plusieurs modules mais ça n'a sans doute pas d'importance car tout le monde est occupé à d'autres réjouissances.
vendredi 29 décembre 2006
Torsion
Je m'étais déjà trouvé, involontairement, devant des surfaces gauches, et le problème était resté non résolu. Ce n'est que grâce à l'idée de Calatrava que j'ai pu imaginer réaliser cet empilement de cubes dont le sommet de chacun a pivoté de 10° par rapport à la base. C'est aussi grâce à la plasticité du papier. Maintenant on va voir si je peux réaliser une colonne sans fin torse.
J'oubliais que j'ai aussi fréquemment devant les yeux le clocher tors de l'église de Puiseaux qui m'a déjà fait réfléchir au volant à des moyens d'en imiter l'effet. Mais il fallait passer par Malmö.
jeudi 28 décembre 2006
Colonne sans fin torsadée
Il me faudra retrouver (ou refaire) une photo de l'atelier reconstitué de Brancusi où l'on peut très bien observer qu'une des colonnes sans fin est vrillée. Depuis cette observation je me suis toujours demandé si Brancusi l'avait taillée dans une poutre vrillée ou si le bois avait subi cette torsion après coup.
Mais je n'avais encore pas fait le rapprochement entre la tour de Calatrava et celles de Brancusi.
Et maintenant je me demande si je peux construire ces belles choses en papier.
Comparaison mérite réflexion
N'ayant pas vérifié la forme de la tour de Calatrava à Malmö nommée Turning Torso j'en redécouvre mes photos après avoir terminé ma construction en perspective. il faudrait avoir recours au plan exact de l'édifice pour comprendre ce que semble avoir ajouté l'architecte au schéma de base : de la base au sommet, dix carrés décalés de dix degrés à chaque étage.
mercredi 27 décembre 2006
C'est quelque chose
mardi 26 décembre 2006
J'ai trouvé
L'irréprochable précision que permet la technique m'amène à une volonté d'exactitude qui ne tolère pas le moindre écart. J'avais repéré un chevauchement de lignes suspect et j'ai cherché une bonne heure avant de déceler l'erreur qui se traduisait par un décalage minuscule qui en rien n'aurait déséquilibré ma dernière colonne mais c'est ainsi que je conçois les choses avec cet outil qui porte à son comble le souci d'exactitude. Puisque ça peut être parfait, ça doit être parfait. Puisque mes constructions de papier réel ne peuvent pas atteindre ce point de perfection je veux être assuré qu'au moins mes perspectives le sont, irréprochables.
Pourquoi se priver du plaisir des tracés ?
Le tracé perspectif parfaitement classique, avec la précision que permet l'ordinateur, au millième de millimètre près, est un plaisir que je ne me refuse pas, un exercice délectable, pour lequel je suis certain d'atteindre la note de 20/20. Mais oui, pourquoi les logiciels de 3D, que je ne fréquente pas encore, me priveraient-ils de la joie de réussir patiemment un exercice appris tard (en 1995 - à l'âge de 39 ans) mais qui fait écho aux exercices de géométrie proposés en classe de quatrième au Lycée Denis Poisson par un professeur qui s'amusait beaucoup à nous amuser et dont je regrette d'avoir oublié le nom. Je me souviens que sur le terrain de la géométrie j'étais en compétition avec Patrice Guinet.
lundi 25 décembre 2006
Base hexagonale
C'est tellement amusant, le mouvement m'entraîne, il me faut voir sans délai à quoi ressemblera la colonne à base hexagonale. Il est frappant que l'axonométrie frontale soit ici d'une parfaite limpidité. J'hésite à écrire le mot salière qui pourtant vient nettement à l'esprit pour surnommer le module de base. Et cette fois pas de doute on distinguera nettement, de beaucoup de points de vue, qu'on n'est pas en présence d'une colonne de Brancusi.
dimanche 24 décembre 2006
Colonne sur base pentagonale
Memento Mori
Voici ce que je n'aimerais pas voir arriver à une de mes constructions de papier imprimé par mes soins avec de l'encre payée fort cher sur du papier Arches de très belle qualité. Ce prototype tombé par terre, c'est moi-même qui l'ai écrasé, hélas je n'ai pas eu la présence d'esprit de le photographier illico dans l'état où je l'ai trouvé après avoir éprouvé une sensation proche de l'horreur d'avoir écrabouillé une bête innocente. Par un réflexe animé de l'idée folle d'un possible sauvetage j'ai défait les plis, voulu redonner volume à la pauvre trogne de mon tétraèdre tronqué. Pour que la leçon soit entendue, j'en fixe ici l'exemple, en espérant qu'il soit définitif.
jeudi 21 décembre 2006
mercredi 20 décembre 2006
Hugo Lego Octaèdre
Je laisse hors-champ l'objet principal de ma visite à Hugo selon son point de vue. Hugo a en effet fait converger tous les rayons de son attention vers le Foot-ball Lego qui lui demandera encore un certain temps de montage. En revanche je lui ai demandé de poser avec son octaèdre d'anniversaire quelques jours avant la vraie date (le vingt-quatre).
mardi 19 décembre 2006
Une deuxième étape
Pour les amateurs
lundi 18 décembre 2006
Colonne sans fin de base triangulaire, axonométrie
Ce qui m’étonne toujours c’est qu’une idée arrive à un moment donné avec une force d’évidence incontestable et dans une fraîcheur qui la fait apparaître totalement nouvelle, et puis qu’on s’aperçoive, une fois qu’elle s’est installée et qu’on commence à s’y habituer, que tout était en place pour qu’elle puisse apparaître depuis un bon moment au point presque de la considérer comme en retard. Mon bonheur en ce moment, c’est de les matérialiser très vite les idées. Et maintenant je me mets à me demander si quelqu’un d’autre a eu la même et qu’il l’ait prouvé en la réalisant. C’est mieux que d’affirmer « au moins une chose que Brancusi n’a pas faite ». Merci monsieur Constantin, vous nous êtes bien utile, avec votre barbe, vos photos, votre atelier conservé sous verre.
Libellés :
Axonométrie,
Colonnes sans fin,
Tracés perspectifs
Les âges de la vie
J'ai largement le temps de penser à tout un tas de choses en jouant du canif, du cutter et du pinceau pour coller les tranches de mes mazzocchi, et c'est assez troublant de voir passer les âges de la vie de ma mère, presque totalement inconnus pour moi. On voit ici le 37 qui correspond à l'âge qu'elle avait quand je suis né. (Je me souviens bien du moment où j'ai eu 37 ans et elle 74.)
Puisqu'il s'agit clairement ici d'années, je pourrais faire figurer les années, 1919/1920/1921/1922/1923/1924/1925/..., à coup sûr ça évoquerait plus de choses en replaçant l'âge individuel dans le cours de la vie de tout le monde. Mais ça tiendrait plus de place dans les facettes, donc les chiffres seraient moins gros. L'autre inconvénient est qu'on ne peut pas faire figurer l'année de naissance, ce qui il faut l'avouer est très gênant car ces quatre chiffres brillent pour chacun d'entre nous d'un éclat particulier.
Tous les anniversaires ?
Réfléchissant au moyen de célébrer l'anniversaire de personnes dont l'âge ne correspond pas à un mazzocchio possible, c'est-à-dire un chiffre non divisible par au moins 3, le premier mazzocchio d'anniversaire étant donc 9, je me suis avisé qu'un octaèdre pourrait venir se caler dans la série, ce qui entraîne l'hexaèdre, le tétraèdre, sans se priver de versions tronquées de ces solides réguliers pour les âges intermédiaires. Ceci ne concerne que les âges très jeunes (qui ne se sentiront sans aucun doute guère concernés par ces considérations mais qu'importe), le problème risque d'être plus épineux pour les âges situés entre deux mazzocchi.
dimanche 17 décembre 2006
Mazzocchio 21 exécuté (presque) parfaitement
Il y a toujours au moment de rassembler toutes les tranches une pointe d'anxiété, cette fois la rencontre s'est faite dans de bonnes conditions, les légers décalages visibles entre les sections 1/2/3 et 19/20/21 sont à ranger dans la rubrique acceptable à partir du moment où l'on admet que la construction de papier soumise à la main humaine qui manie règle, canif et cutter répond du mieux qu'elle peut au modèle d'une perfection géométrique idéale désincarnée.
samedi 16 décembre 2006
Retouches, rehauts, reprises.
Dès ce matin, pour la retouche des tirages non numérotés du grand format de Rouen dont le noir déficient me rappelle les constellations de Vija Celmins vues mercredi à Beaubourg, j'ai essayé la mine de plomb. Le résultat me semble aussi satisfaisant que possible, j'oublierai donc d'aventureuses tentatives à l'aquarelle, aux crayons de couleur, et toute tentation de colorisation, pour garder ce noir qui unifie les images de ces volumes nés bariolés.
(Sept tirages bien noirs ont été numérotés et signés mardi 5 décembre à l'Ecole des Beaux-Arts de Rouen, l'éditeur, en présence de Philippe Martin, graveur, professeur, réalisateur de la série de lithographies de grands formats d'artistes dont il a eu l'initiative ainsi que de David Liaudet et d'une étudiante dont je ne connais pas le nom, qui lui ont prêté main forte.)
Je trouve à la page 109 du Traité du Trait d'Hubert Damisch ces quelques lignes qui répondent à la question du pluriel qu'il convient de donner au mazzocchio :
"Comme c'est par trop restreindre la portée théorique des études de perspective auxquelles se serait plu Uccello que d'y reconnaître de simples exercices d'ajointement des surfaces dans le plan, en accord implicite avec le reproche qu'au dire de Vasari Donatello aurait fait à son ami, quand celui-ci lui montrait des mazzocchi tracés en perspective sous divers points de vue, ou des palle à soixante-douze faces à pointes de diamant, de perdre son temps à des choses tout juste bonnes pour les faiseurs de tarsie."
jeudi 14 décembre 2006
mercredi 13 décembre 2006
Dodécaèdre d'attente
Tout comme existe la notion de pierres d'attente, sortes de créneaux verticaux qui bordent certains immeubles parisiens qui semblent attendre pour toujours des voisins de semblable gabarit auxquels s'accoler solidement - (j'observais encore ce matin avec une certaine satisfaction que la récente construction du lycée hôtelier du métro Raspail n'a ni masqué ni utilisé les pierres d'attente de l'immeuble haussmannien qui le jouxte) -, je place dans cette page datée mercredi ce dodécaèdre construit il y a quelques années d'après les données de Dürer ; je n'ai pas photographié hier au palais de Tokyo le volume réalisé par Philippe Decrauzat en hommage à la Mélancolie du même Dürer dont nous sommes décidément plusieurs à réclamer la compagnie.
mardi 12 décembre 2006
Des mazzocchios ou des mazzocchi ?
La question mérite d'être posée à défaut d'être tranchée : faut-il dire et écrire le pluriel de mazzocchio avec un S français ou bien avec un I italien, mazzocchi, tout comme occhio devient occhi ou panino, panini (à ce propos je répugne fréquemment à commander un panini car je n'aime pas faire cette faute bien que cette entorse soit encouragée aveuglément en toute impunité et je ne sais pas ce qu'en pensent les italiens). (C'est parfois ennuyeux car c'est très bon les panini.) C'est bien pour contourner cette difficulté que j'ai titré ma grande lithographie SUITE MAZZOCCHIO.
Un expert saurait-il régler ce litige ?
Deux développés de mazzocchios d'anniversaire
Ma rue serpentine en boîte
Les archives risquent d'être organisées dans un ordre un peu fantaisiste qui trouble un peu mon souci de la chronologie respectée mais il faut bien alimenter ce blog trop récent pour en savoir assez. On trouvera donc ici une photo qui n'a que quinze jours qui résume à elle seule plusieurs travaux réalisés et encore à exécuter.
lundi 11 décembre 2006
Anamorphoses à l'oeil
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