On s'expliquera le dégradé de bleu quand j'aurai précisé que les 21 cases m'ont permis de distribuer le pourcentage de bleu cyan de 0% à 100% en passant par 5%, 10%, 15%, 20%, 25%, 30%, 35%, 40%, 45%, 50%, 55%, 60%, 65%, 70%, 75%, 80%, 85%, 90%, 95%.
Derrière Quentin Aubé, un aspect du vieux Mans, mieux nommé cité Plantagenêt selon le désir de son maire, un morceau de la cathédrale, collée par la perspective à un détail de la partie haute de la Collégiale Saint-Pierre-la-Cour qui abrite en sa partie basse néanmoins haute de plafond une exposition Roman Opalka intitulée Le vertige de l'infini, complétée par un accrochage d'œuvres de jeunesse, un tout petit peu plus loin en ligne droite, au Musée de Tessé, jusqu'au 22 janvier 2012.
Compter les ans, compter les faces, à deux pas d'une exposition de celui qui voua sa vie d'artiste à compter le plus longtemps possible à partir de l'âge de 34 ans, de 1 en direction de l'infini, sur des tableaux mesurant 136 x 96 cm dont on sait maintenant le nombre fini, 235, puisque l'aventure s'est terminée au début du mois d'août dans un hôpital italien, alors que l'auteur avait espéré atteindre 7 777 777. Si je ne sais pas quel est le dernier nombre inscrit par Roman Opalka dans son atelier sarthois juste avant son départ en voyage qui avant Rome l'a conduit à Venise (puisqu'il y a été vu au moins par Fabien Yvon), je tiens de Roger Lecoq, directeur des musées du Mans, qui a observé attentivement le tableau couvert de 13 367 chiffres, que l'on peut lire en haut à gauche 5 346 904 et en bas à droite 5 360 271.
Tout ceci pourrait bien m'amener à penser à la fabrication d'un mazzocchio comptant 80 faces, juste en blanc sur noir, blanc sur gris, blanc sur blanc.
3 commentaires:
Charmant. Admirez la composition photographique!
Magnifique triptyque !
Sinon, le dernier nombre peint par Roman Opalka est... 5607249.
(d'après son site officiel)
Fabien
Merci cher anonyme Fabien pour cette précieuse précision. Je vais courir sur le site officiel.
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