La maquette de la galerie permet de projeter ce que pourrait être une autre exposition dont les volumes auraient été notablement agrandis.
lundi 28 mai 2007
Portrait de l'artiste avec Catherine Schwartz
Une autre image
En attendant des nouveautés qui ne demandent qu'à être réalisées voici une image de l'accrochage de la galerie du Bellay encore visible pour quelques semaines. On y voit notamment le triptyque aux vases à moitié vides et à moitié pleins et dont les ombres jouent de l'inversion.
Pour voir de plus près il faut se rendre à l'évidence et à Mont-saint-Aignan (zeugme). Le bus numéro 8 dessert très bien la galerie, on le prend à la gare de Rouen, ce n'est pas difficile à trouver.
lundi 14 mai 2007
Travaux en pente
dimanche 13 mai 2007
Mélange
Je me suis rendu compte que j'ai implicitement renoncé à ce que tout un chacun puisse comprendre exactement chaque chose. Je ne ressens pas cela comme une gêne, je m'étonne tout simplement de la souplesse acquise : ça ne me fait pas trop mal que les yeux glissent à la surface des formes et des couleurs sans voir, dans le détail, les différences et sans entrer dans les particularités de construction lesquelles pourtant sont à l'origine de mes motivations. Je remarque qu'on ne se bouscule pas pour me demander des précisions et d'ailleurs, mes interlocuteurs, sourire aux lèvres, me préviennent souvent, qu'à la perspective, ils n'y comprennent rien. Mon espoir de convertir tout le monde à ses merveilles et ses chausse-trapes
est-il donc caduc !
Vue élargie
Une vue élargie de la dernière salle où se côtoient volumes et dessins de différentes natures et époques. On notera difficilement au premier plan à droite car l'objet est tronqué, que j'ai bien déposé sur la table mon nouvel avatar de maisons pentues, à quoi je vais me ré-atteler derechef (je connais depuis peu le sens réel de ce vocable mais il me semble que son usage est approprié en la circonstance). On ne saura jamais les propos qui agitaient ainsi les mains de l'homme en sombre debout qui déteste se voir en photo.
mercredi 9 mai 2007
Maison oblique
On comprendra peut-être la nature de la nouvelle idée dont j'aurais tant aimé déposer une version réussie sur la grande table de la galerie du Bellay samedi prochain en observant le document qui présente le développé en cours. Bien sûr c'est encore une variation sur la rue qui monte et qui tourne mais cette fois plus rien n'est horizontal, le sol, le toit les fenêtres et les portes des maisons suivent la même pente que la rue. Saugrenu ? Il s'agit en fait de l'application méthodique d'une erreur de perspective, idée apparue il n'y a pas loin de dix ans quand j'ai commencé à m'intéresser aux rues en pente (qui sont fortes dans les rues du Mans et à proximité de l'école).
(Je n'avais pas connaissance alors de la fonction oblique chère à Claude Parent qui n'aimerait pas voir son idée confondue avec une image de maison "niche à chien".)
Mes recherches d'hier étaient dotées de trop de défauts, de surfaces gauches ; j'ai résolu aujourd'hui de tout redessiner et j'ai bien cru un moment avoir vaincu intelligemment toutes les difficultés ! Ce n'est qu'au moment de vouloir accoler l'une à l'autre deux maisons dont la continuité devrait se trouver sur la même ligne que je me suis aperçu qu'elles formaient un décrochement. Je crois avoir décidé que j'en tirerais parti.
Pour le reste je me suis amusé à superposer trois prototypes de travail pour en faire des photos.
lundi 7 mai 2007
La troisième salle
Le titre de ce volume est devenu Pointé à l'infini blanc en envoyant une photo du petit montage de papier initial il y a trois ans. Le premier titre était Poutre et son prolongement jusqu'à l'infini amovible car c'était là l'idée. On peut aussi penser au nez du Concorde, infiniment moderne et dessiné pour fendre les airs. Il me plaît infiniment que grâce à Jean-Paul Berrenger qui n'a pas ménagé sa peine pour le rendre possible, ce volume en grandissant soit entré un peu plus dans le réel. Il me plaît également que le pointe soit en contact avec le mur blanc.
Les 360° de la deuxième salle mis à plat
L'observateur prendra bien note que l'effet de moirage qui apparaît lorsque l'on clique sur l'image pour l'agrandir n'était pas prévu dans le projet, et que l'auteur va réfléchir sur la suite à donner. L'incident donne l'occasion de recommander vivement la vraie visite à la galerie du Bellay qui est ouverte le jeudi, le vendredi et le samedi de 13h à 18h. Nul ne pourra croire avoir visité l'exposition qui se sera contenté de manger des yeux son écran. Et le samedi, qui sait, on pourrait se rencontrer.
Un vrai problème de perspective
Dans l'idée de donner l'aperçu le plus juste possible de l'exposition VOLUME EN VUE, la tentative de restitution exhaustive de la situation de chaque oeuvre dans l'espace ira droit à la distorsion dont on évitera de se plaindre car elle est inévitable. On peut néanmoins choisir ou bien, comme je le fais ici donner deux versions qui sans se compléter véritablement se corrigeront l'une l'autre (ce qui ne veut pas dire qu'on aura zéro faute).
Il s'agit ici de l'entrée :
- à gauche une photo d'empilement de mazzocchi choisis dont la somme de toutes les facettes totalise 610, le grand âge de Paolo Uccello, né en 1397.
- en face l'estampe de format 120 sur 160 éditée par l'Ecole Régionale des Beaux-Arts de Rouen en 2006, réalisée par Philippe Martin : Suite Mazzocchio, de trois fois trois à quatorze fois quatorze.
- à droite les faux jumeaux zig-zag, l'un ambitieux, l'autre les pieds sur terre, de 2001 ainsi que Le cousin hélicoïdal des jumeaux, projet de la même époque réalisé il y a peu dans l'effervescence des préparatifs.
mardi 1 mai 2007
De l'inédit ?
Disons plutôt du non vu car il s'agit de pages de constructions de mes volumes qui d'ordinaire restent dans les entrailles sombres - (si j'écrivais en italien j'aurais l'immense plaisir d'employer le très beau mot Buio)- de l'ordinateur qu'au moment de préparer un diaporama d'images de travail qui défilera sur un écran dans une des salles de l'exposition je consulte pour en faire des photos d'écran. Surprise, les couleurs ne sont pas celles que j'imprime.
Mur blanc
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