mercredi 10 novembre 2021

Je sais où je vais


 C'est ce que j'ai titré en passant devant la Gare Saint-Lazare par la gauche pour remonter la rue de Rome et atteindre les deux sites visés par ma promenade soudainement décidée une demi-heure auparavant. Il faisait beau, il n'était pas trop tard, pas encore dix-sept heures et je pouvais bien incarner mes recherches sur Caillebotte dans une déambulation parisienne précise, me rendre au site du Pont de l'Europe et au carrefour des rues de Turin, Moscou, Saint-Petersbourg et Clapeyron, pour repérer, pour la deuxième fois en une petite quinzaine d'années les deux sites soigneusement cadrés par le jeune Gustave Caillebotte au milieu des années 70 du dix-neuvième siècle. Car c'est mon affaire que d'étudier les œuvres en m'en servant de tremplin pour plonger dans le réel des lieux, qui persistent quelles que soient les altérations des quelques cent cinquante années passées. C'est pourquoi je disais "Je sais où je vais". 

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