dimanche 30 novembre 2008
mardi 25 novembre 2008
Couleurs plus vite
Ce n'est pas pour le plaisir de tricher avec photoshop, c'est juste pour voir un peu l'effet sans attendre la fin du laborieux découpage de toutes les croix. C'est à l'acrylique en couches patientes que les couleurs viendront, différentes, nécessairement. Et ça promet de n'être pas facile à reconstituer comme puzzle.
lundi 24 novembre 2008
dimanche 23 novembre 2008
mercredi 12 novembre 2008
Désordres et incohérences en attendant dénouement
lundi 10 novembre 2008
Un exemple pour comprendre
On pourrait objecter à mes suppositions que rien ne nous assure qu'un losange aplati par la perspective représente un carré de la réalité. C'est vrai. Rien ne le prouve. Pas plus qu'un trapèze n'est inévitablement la traduction perspective d'un carré, le même trapèze peut parfaitement être la déformation scrupuleuse d'un rectangle, tout dépend du point de distance, c'est-à-dire, le point de fuite des diagonales de carrés. Néanmoins, l'importance du carré pour la construction perspective additionné au fait que les carrelages sont majoritairement carrés permet d'échafauder raisonnablement l'hypothèse du carré. Cela dit, on sait qu'Andrea del Castagno ne fait pas l'équivalent d'une photographie de reportage. Et pas plus en ce qui concerne le théâtre qu'il décrit que les personnages qui vivent la scène. Son espace architectural est pure fantaisie, pure élaboration perspectiviste ivre de son pouvoir encore neuf.
La grande distance adoptée par le peintre produit le même effet de rapprochement qu'un puissant téléobjectif. Observons que l'effet d'écrasement des losanges se retrouve à l'arrière plan sur la photographie du dallage de San Lorenzo, œuvre de Brunelleschi, le génial découvreur de la perspective.
Andrea del Castagno dilaté
Si la vraisemblance était le problème, les deux disciples assis aux extrémités latérales de la longue table sacrée devraient se sentir bien seuls, tout au bout d'une interminable banquette vide. Mais ce n'est pas le cas, même si, derrière les épaules et entre la tête et l'aile de la chimère (?) le tissu tendu, lui aussi raccourci, laisse supposer des points d'attaches que l'on pourrait tenter de compter. On peut dénombrer 17 arceaux du motif décoratif situé au-dessus des panneaux hypothétiquement carrés. Le compte n'est pas bon. la restitution hypothétique de la vraie profondeur rendue au géométral apparaît plus profond que le sol. Et curieusement, le sol invraisemblablement compressé ne laisse pas percevoir qu'un grand espace nous sépare des acteurs, et pourtant selon la rigueur construite cette distance est bien là. Beau paradoxe. Andrea del Castagno ne m'est pas assez familier pour que je puisse présumer de ses motivations : morceau de bravoure ? Concours de raccourci ? Peu importe et dans tous les cas merci. Je me souviens de la jubilation intense à la découverte de cette fresque étonnante le lundi 21 octobre 2002.
dimanche 9 novembre 2008
Le raccourci d'Andrea del Castagno
Si l'on en croit Vasari, Andrea del Castagno, qui aurait avoué sur son lit de mort le meurtre de son rival et ami Domenico Veneziano, était un brutal fortement épris de raccourci. La Cène du Cenacolo de Sant'Apollonia à Florence présente une particularité étonnante : la profondeur feinte de l'espèce d'alcôve dans laquelle se déroule le repas au cours duquel le christ prévoit sa trahison, est virtuellement gigantesque si l'on en croit le damier raccourci du plafond, si l'on interprète comme carrés équivalents aux panneaux de marbres exubérants qui nous font face, les six panneaux raccourcis des côtés. De même pour le carrelage du sol, damier de losanges tellement écrasés par la distance qu'ils en deviennent difficilement visibles, conséquence d'une folie du raccourci rarement atteinte.
C'est ce carrelage qui m'a donné l'envie non de le reconstituer mais d'en offrir un échantillon, moins maigre, moins réduit à des pointes qui voudraient être aussi offensives que les triangles soldats de Flatland, hargneux mais profondément bêtes puisque l'angle extrêmement aigu qui les caractérise ne peut contenir qu'une maigre quantité de cerveau.
(Flatland, de Edwin A. Abbott)
mercredi 5 novembre 2008
Surprise et contamination
Surprise oui, enfin ce demi-mazzocchio a été reconstruit, oui mais pas dans sa blancheur initiale qui ne m'enthousiasmait guère, l'expérience qui s'offrait par contamination était trop tentante, chaque lamelle découpée et pré-pliée a été badigeonnée d'acrylique - c'est donc parfaitement possible - recto et verso et voici convoqué tout un imaginaire d'objets, sans doute en plastique, des années 50.
lundi 3 novembre 2008
Pinces
Sans retouche
Trompe l'œil éhonté
Oui, pour me venger peut-être de tracasseries informatiques incompréhensibles, j'use et abuse, ce soir, de l'outil dont la capacité à faire croire, si elle n'est pas la seule de ses caractéristiques paraît bien souvent la plus importante. On jugera. Si l'on met en balance le temps nécessaire pour l'une ou l'autre des façons de faire voir à peu près la même chose sur un écran, s'il ne s'agit principalement que de cet écran, alors à quoi bon se rendre au magasin où l'on vend du noir, du jaune et toutes les couleurs qu'on pourrait vouloir ? (En passant, on aura pris connaissance, absolument inutilement, que Noël, décidément est mis en anamorphose.)
dimanche 2 novembre 2008
Plus de jaune
Cette association de jaune et de noir me fait penser à Marguerite Duras mais c'est peut-être seulement à cause du titre Jaune le soleil, que je connais sans l'avoir lu. Et aussi à Hans Arp, un collage sans doute. Et encore à une très ancienne couverture de la revue ARTS D'AUJOURD'HUI, des années 50.
samedi 1 novembre 2008
Jaune et noir
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