jeudi 31 juillet 2008
mercredi 30 juillet 2008
Mazzocchio de douze maisons pivotantes
Voir enfin l'objet imaginé depuis plusieurs jours à l'issue du délai de fabrication n'est pas cette fois une expérience renversante. Peut-être me faut-il passer à autre chose pour voir d'un autre œil ce village déconseillé aux individus sujets au vertige. Si les personnes qui m'ont demandé vendredi soir si j'étais architecte prennent connaissance de ce nouvel objet elles comprendront peut-être tout d'un coup que je ne suis ni architecte (et heureusement) ni urbaniste (et heureusement). Négations qui laissent intact mon goût de la géométrie et des volumétries habitables.
J'ai peut-être eu tort de multiplier les couleurs.
mardi 29 juillet 2008
Révolution
C'est une idée que j'ai eue à Marseille ou peut-être au cours du long retour allongé par l'affluence sur l'autoroute samedi dernier d'Orange à Lyon ; il s'agit d'un mazzocchio de douze maisons chacune pivotée d'un sixième par rapport à la précédente, de manière à obtenir deux révolutions complètes en douze maisons.
Je ne sais pas si le mot révolution est approprié, faudrait-il préférer culbute, roulade, circonvolution, conversion, giration, pirouette, virevolte ?
J'ai tenté pour la première fois un mode de construction suggéré par Daniel Lordick lors de ma visite à Berlin ; au lieu de calculer l'épaisseur des modules en leur milieu (perpendiculairement), ce sont les jonctions qui sont des hexagones réguliers sans augmentation de leur diamètre horizontal. Je n'avais pas prévu que ce choix entraînerait une petit difficulté de construction supplémentaire. J'ai dû tracer des cercles dont le rayon correspond à la longueur fixe des arêtes puisque ce ne sont plus les facettes dont la largeur est régulière. J'attends avec une certaine impatience de voir cet objet nouveau, jamais pensé auparavant.
Une erreur (deux fois répétée) ne m'est apparue qu'au montage : ... ?
Non, DEUX erreurs (deux fois répétées) ...
lundi 28 juillet 2008
dimanche 27 juillet 2008
dimanche 20 juillet 2008
Actualité marseillaise
Peindre ?
Toute la journée j'ai attendu (pas les bras ballants ni à baîller aux corneilles) en mesurant, traçant, découpant patiemment l'épais carton, le moment de peindre enfin ce nouveau (120 cm) pylône (de Beaune) (jeu de mots géographique local qui n'a guère d'autre intérêt que de me fournir un titre - sauf que, tout de même, c'est bien un véritable pylône en fer que la trajectoire d'Egry à Beaune-la-Rolande place exactement devant le grand remarquable clocher dessiné m'a-t-on dit par Viollet Le Duc,qui m'a fourni l'idée de ce volume il y aura bientôt quatre ans). Mais voilà que l'on me conseille de ne pas, que l'on me déconseille fortement de renoncer à la joie toute inédite et abstraite de peindre à la main les croisillons de ce bel édifice dont les traits de crayon me sont apparus, dès l'origine, comme bien trop pâles et bien trop maigres. Que faire ? Et si le conseil était juste ? Que faire alors de ma frustration de peintre novice en manque ?
- Fais autre chose !
Je me creuse la tête (?), je fouille dans mes pochettes en plastique (je n'ai aucune envie de faire défiler des centaines de photos pour débusquer l'Objet manquant).
De haut on pourrait songer que le mieux serait de
Accrocher les quatre poutres du CARRE DIFFICILE sur le mur du fond de la vitrine serait peut-être plus avantageux pour l'effet de volume. C'est ce que font penser les vues du haut. On rencontre là le paradoxe de mes volumes issus de dessins de volume : c'est aplatis qu'ils font le plus d'effet. Je voudrais magnifier la perspective que je ne m'y prendrais pas autrement. Machination ?
Un problème non encore résolu
Après avoir passé des jours à me dire que coller les quatre poutres de ce "Carré Difficile" poserait des problèmes au décollage, je me suis laissé imaginer assembler par vissage et ce matin je me suis rendu au rayon visserie de Monsieur Bricolage (à moins qu'il s'agisse d'une autre enseigne, je vérifierai) pour choisir des écrous papillon, des boulons courts et des rondelles. Mais en installant tout ça sur ma table dans l'idée d'en finir et de procéder à l'opération je me suis rendu compte que l'embarras persistait. Comment forer des trous dans le carton ? Comment être certain de les faire au bon endroit ? Comment rendre les écrous et les boulons le moins visibles possible ? Pourquoi pas remettre la décision au lendemain ou au surlendemain ou même encore plus tard, après le transport à Marseille, rue Consolat ? j'emporte ma colle, mon papier, mes pinceaux, mon cutter, tout ce qu'il faut.
Rien n'est authentique
Ni ma tenue ni ma pose ne témoignent de la véritable posture de travail. Ma véritable tenue de travail n'est tout simplement pas présentable (pas photogénique). J'ai toujours des difficultés aussi avec la tête qu'il faut avoir devant un appareil qui compte tout seul les secondes avant de déclencher.
Je suis tout de même très heureux de présenter un agrandissement de mon "Pylône de Beaune" dont l'invention originale datait de ... 2004 ou 2005.
Assez fier aussi de ma couleur CHOCOLAT obtenue en mélangeant du bleu avec le beau rouge de la première maison. Je pensais aussi qu'il fallait montrer un peu un développé de maison avant que les quatre murs en soient clos.
vendredi 18 juillet 2008
mardi 15 juillet 2008
Quatre couleurs en attendant plus
Le projet reste évidemment de relier les maisons pignon contre pignon de manière à créer un dépliant articulable mais on objecte près de moi que ce serait mieux de pouvoir disposer les maisons n'importe où dans l'espace. Le temps de faire quelques photos je m'accorde un délai de réflexion. (Bien que je sache préférable d'obéir au schéma initial réalisé en petit l'an dernier).
mercredi 9 juillet 2008
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