samedi 7 avril 2007
L'épreuve du temps
Après quelques hésitations compréhensibles j'ai finalement opté hier pour l'encadrement de ces quatre dessins exécutés l'été 96 (plus certainement que 97) (on vérifiera) (je n'avais pas alors encore été happé tout entier par la machine). Chaque dessin mesure cinquante centimètres de côté et on pourra les assembler selon toutes les combinaisons possibles (je n'en ai pas calculé le nombre et toutes ne sont peut-être pas aussi agréables à l'oeil). Il me satisfait d'être en mesure de faire peser dans l'exposition prochaine à la galerie du Bellay (Mont Saint-Aignan, sur une des hauteurs de Rouen, autobus numéro 8 depuis la gare, arrêt de bus galerie du Bellay) cet exemple de ma manière manuelle, ma manière crayon de couleur, ma manière organisation de l'espace, ma manière fidélité à l'objet, à laquelle je tenais énormément et qui pourtant s'est dissoute avec l'avancée des séductions nouvelles. Chaque fois que j'ai sorti ces dessins du carton pour les montrer (pas si souvent) je me suis dit que si je reprenais les crayons ce serait pour renouer avec cette veine. Plus récemment j'ai plus précisément dit être assez jaloux de ces dessins que je savais faire autrefois. Encore plus récemment, j'ai annoncé, à suffisamment de personnes (d'importance) pour que ça devienne une affirmation décisive, que j'allais refaire des dessins aux crayons de couleur. (Ou au moins à la main.) Reste à le prouver.
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