lundi 26 mai 2008

Montée des couleurs





Mais pas encore la totalité.
L'expérience nouvelle de peindre les surfaces de carton à l'acrylique s'avère assez satisfaisante, même si les aplats parfaits sont difficiles. Le report des mesures d'Illustrator à la règle et au crayon demande une minutie qui n'est pas désagréable mais je laisse passer des erreurs qui m'obligent à bricoler quelques aménagements pour une concordance des volumes. Le problème qui se posera concerne l'assemblage. Il est bien évident que séparées les trois poutres se transporteront plus aisément, (à Marseille par exemple) en revanche si l'on désire le léger volume, (le plus seyant) (et non un montage à 90°) l'absence d'adhésion des surfaces en contact posera des problèmes d'équilibre.

dimanche 25 mai 2008

Danke Schön Daniel und Verena

En vous rendant sur ce site vous obtiendrez des informations sur l'exposition
GOOD VIBRATIONS, Geometrie und kunst à laquelle je participe. Vernissage le 30.
N'omettez pas de cliquer sur le dernier mot : PRESSESPIEGEL.
Je viens de le faire et j'ai eu une surprise.

mercredi 21 mai 2008

Volume blanc



En chantier



Il ne fait pas de doute que la récente fabrication de mes boîtes de transport, finalement plaisante (après avoir été cause de soucis virtuels) a réenclenché un processus de changement d'échelle initié l'an dernier, en deux temps, le premier assumé par Jean-Paul Berrenger qui m'avait agrandi en dur et en bois la poutre blanche et son infini amovible, le second, de mes propres mains, accomplissant plusieurs agrandissements en carton de volumes imaginés à la petite échelle permise par mon imprimante.

La manipulation renouvelée de ce que j'ai appelé le "Carré Difficile" (dont la construction perspective est inscrite entre les trois points de fuite d'un triangle équilatéral) a fait revivre l'intérêt de cette association de volumes bien tangibles dont le revers prend une allure bien improbable. (Ce qui amène à penser qu'il faut réaliser cet objet en double dans le cas d'une exposition pour les yeux et non pour la manipulation à moins de remplacer la manipulation par une petite vidéo ce qui après tout n'est pas impensable.) (On n'imposera pas l'idée que spécificité de la vidéo est de remplacer la manipulation.) (C'est pourtant ce que mon ami Etienne Pressager m'avait déjà suggéré il y a plusieurs débuts d'été alors que je sortais de mes pochettes MUJI au Café Le Raspail Vert mes dépliables accomplis à cette époque.)
Ainsi pour l'exposition Kunst+technik Universitätssamlungen Technische Universität Dresden, j'ai bien envoyé deux "Tours de cinq étages inscrites dans un triangle équilatéral" de façon à ce que côte à côte elles apparaissent comme le recto et le verso troublants du même objet.

mercredi 14 mai 2008

Une allusion involontaire à Robert Mangold



Je me dis depuis longtemps que je ne me suis jamais intéressé d'assez près à Robert Mangold. La fabrication de mes emballages pour Dresde m'amène à y réfléchir ou plutôt, je saisis l'exemple des faux carrés et inscription d'ellipses dans des trapèzes de Robert Mangold pour calmer l'agacement d'avoir fait une erreur dans l'assemblage des quatre planches de contreplaqué de 135 x 35 cm sur 12mm reliées entre elles par des tasseaux. Si le schéma de montage m'était clair, je ne l'avais pas dessiné et c'est sans doute au moment de coller et clouer la troisième planche que l'erreur a été faite, nous nous sommes trompés de côté, mettant définitivement en péril la symétrie et l'orthogonalité du faux carré. Concentrés sur les défauts de planéité des tasseaux et chacun ayant en tête sa propre logique d'assemblage, l'action précipitée a collé et cloué ce défaut. Merci à Robert Mangold de faire bifurquer l'obsession de ce défaut vers une issue plus inventive.
Je préciserai que l'estampe roulée moins serré a pris finalement plus de place mais sans aller jusqu'à l'élégance parfaite des tangentes du peintre américain.

Pochette, Polaroid, Potentiel axonométrique



Justin Delareux m'envoie ce matin cette photo Polaroid où figure en pochette une boîte que je lui avais donnée. C'est amusant car quand je réalisais mes premières boîtes à partir de schémas axonométriques, entièrement réalisées grâce à toute la chaîne informatique, d'Illustrator aux imprimantes Epson (qui coûtent cher en encre mais qui permettent de très belles impressions), les motifs apposés sur mes "volumes feints" semblaient inspirés de l'univers vestimentaire (vaguement nostalgique, inspiré - de loin - par les années 70 ou - de plus loin encore - Art Déco). On pensait cravates ou bien chemises, surtout cravates car j'avais beaucoup aimé, depuis les années 80 (qui avaient opéré une négation totale du relâchement des années précédentes) porter des cravates, achetées aux puces de la porte de Montreuil ou rapportées d'Italie et signées du groupe Memphis (bariolées).
(On pourrait développer d'autres antécédents au plaisir des cravates.)
Avec ce lien vestimentaire cette photo de Justin me rappelle l'obsession du potentiel axonométrique de tous les motifs textiles quadrillés que j'ai depuis très longtemps pensé exploiter sans savoir comment m'y prendre.
Merci pour ce rappel.

Envoi à Dresde



Alors que j'imaginais devoir faire appel à un transporteur, que je m'inquiétais de la solidité de mes emballages (-la suite le dira-) mes 6 boîtes fabriquées ces derniers jours pour abriter au mieux les travaux à faire parvenir à Daniel Lordick à l'Institut de Géométrie de l'Université Technologique de Dresde (1200 kilomètres à l'est), j'ai pu tout simplement déposer le tout au petit bureau de poste de Beaune-la-Rolande, qui accepte donc - ce que j'ignorais complètement - de prendre en charge dans la catégorie appelée Colissimo des paquets assez grands et assez lourds (le plus grand mesurant 135x36x37).