mercredi 21 mai 2008

En chantier



Il ne fait pas de doute que la récente fabrication de mes boîtes de transport, finalement plaisante (après avoir été cause de soucis virtuels) a réenclenché un processus de changement d'échelle initié l'an dernier, en deux temps, le premier assumé par Jean-Paul Berrenger qui m'avait agrandi en dur et en bois la poutre blanche et son infini amovible, le second, de mes propres mains, accomplissant plusieurs agrandissements en carton de volumes imaginés à la petite échelle permise par mon imprimante.

La manipulation renouvelée de ce que j'ai appelé le "Carré Difficile" (dont la construction perspective est inscrite entre les trois points de fuite d'un triangle équilatéral) a fait revivre l'intérêt de cette association de volumes bien tangibles dont le revers prend une allure bien improbable. (Ce qui amène à penser qu'il faut réaliser cet objet en double dans le cas d'une exposition pour les yeux et non pour la manipulation à moins de remplacer la manipulation par une petite vidéo ce qui après tout n'est pas impensable.) (On n'imposera pas l'idée que spécificité de la vidéo est de remplacer la manipulation.) (C'est pourtant ce que mon ami Etienne Pressager m'avait déjà suggéré il y a plusieurs débuts d'été alors que je sortais de mes pochettes MUJI au Café Le Raspail Vert mes dépliables accomplis à cette époque.)
Ainsi pour l'exposition Kunst+technik Universitätssamlungen Technische Universität Dresden, j'ai bien envoyé deux "Tours de cinq étages inscrites dans un triangle équilatéral" de façon à ce que côte à côte elles apparaissent comme le recto et le verso troublants du même objet.

Aucun commentaire: