lundi 2 juin 2008

Tricorne agrandi









Toute la journée j'ai fait l'agrandisseur, impatient d'atteindre le moment de peindre le volume tout en songeant qu'il faudrait simplifier l'harmonie d'origine. En attendant il fallait mesurer, couper, ajuster, ne pas faire de taches, coller, rectifier, avoir mal au dos, se relever, remesurer, maugréer, soupirer, soupirer d'aise devant le travail accompli puis constater qu'une fois de plus la différence de poids n'a pas été prise en compte. L'objet grandi n'a pas la malléabilité de son modèle de papier, ni son autonomie, il lui faut un appui pour rester ouvert. Au moment de finir, pour le portrait de famille, il était quasiment décrété que l'expérience demeurerait toute blanche. Au moins pour aujourd'hui.

2 commentaires:

Liaudet David a dit…

Un effet étrange que cette multiplication de Claude Lothier. Un pour la vue, un pour les mains et le dernier pour les jambes. C'est pour quand le massochio géant en forme de roue de tracteur pour le Neubourg ?

Anonyme a dit…

Je me dois de vous annoncer que j'ai trouvé samedi après midi un splendide obet des meilleurs gouts.stop.
Il s'agirais d'hologram de Budapest et de carré voluminessant.
stop.
Inventons le therme par dix.
stop.
Je n'en dirais pas plus.
stop.