lundi 2 juin 2008

Ah, ce n'est pas encore collé ? *



Abîmes de perplexité.
La situation m'autorise-t-elle à faire usage de l'expression ?
L'addition d'une manipulation malaisée et des risques d'abîmer la chose.
L'indécision encore quant aux cales solides mais invisibles à glisser à l'intérieur.
Et la perplexité du fameux spectateur ?
Que verra-t-il d'ailleurs ? Si on ne lui montre qu'un seul exemplaire. Si on ne dresse pas l'objet à la verticale. Si, prisonnier de la rue, séparé par une vitre du mystérieux chef-d'œuvre malgré son grand désir de s'en incorporer la conception il ne peut pas manipuler le petit format pour suivre avec ses yeux et avec ses mains l'incompréhensible déformation qui fait échec à l'orthogonalité plus facile à penser (en passant).

(Le souci de laisser le spectateur en plan, l'échec de mon désir de tout rendre limpide.)

Ah, ce n'est pas encore collé ? *
est une exclamation prononcée par écrit via écran (e-mail en direct) par mon ami de Nancy Etienne Pressager, qu'il soit ici remercié d'apporter sa contribution de spectateur désappointé qui pourrait amener l'auteur à faire un pas décisif vers une décision raisonnable.

1 commentaire:

Liaudet David a dit…

tu peux ainsi du pays des géants à celui de Lilliput faire et voir comme Gulliver. On est toujours le nain ou le géant de quelqu'un.
C'est une question de point de vue.