C'est très difficile.
C'est très difficile de décider de finir des volumes de papier commencés au mois d'août et dont les membres épars gisent abandonnés sur la table, à proximité des piles de livres parmi lesquels de nombreux textes qui abordent les questions difficiles à comprendre de géométries courbes, de géométries non euclidiennes, de conflits engendrés par ces mondes mathématiques, quand on voudrait seulement voir clair, matérialiser sur une presque-sphère un équateur et des méridiens.
C'est très difficile d'assembler deux hémisphères sans dégâts, très difficile de ne pas voir les défauts, très difficile d'éviter de penser à d'autres choses encore, lointaines, enfantines, irrésolues, jamais tout à fait oubliées, jamais suffisamment tenues à distance.
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