En attendant Paolo et Constantin je suis allé voir au Musée Jacquemart-André, Boulevard Hausmann les peintures de Gustave Caillebotte accompagnées des photographies de son frère Martial.
J'ai beaucoup entendu le mot perspective dans cette exposition. On s'extasie, on souligne, on s'étonne. Gustave savait regarder, c'est certain. Nul rapprochement direct cependant : il ne s'agit pas de photos qui seraient à l'origine des tableaux. On aurait bien aimé pourtant. Car enfin saisir tout ça avec une aussi grande précision, peindre avec un œil photographique, peindre avec un objectif grand angle, c'est tout de même étonnant. J'ai lu que des critiques moquaient son incompétence.
Ah oui, il y a aussi des voies ferrées, normal, ça s'accorde bien avec la perspective en général, et le Pont de l'Europe, mais pas le très grand tableau conservé à Genève, deux petits, dont l'un vient de Rennes.