mardi 17 juin 2008

GOOD VIBRATIONS à Dresde : Le catalogue







Qu'il est beau le catalogue de GOOD VIBRATIONS l'exposition organisée à l'Université Technologique de Dresde par Verena Hupasch et Daniel Lordick. Magnifique surprise. Je ne pensais pas y retrouver autant de photos et notamment deux vues de l'installation d'il y a exactement un an à la galerie Du Bellay. Il me faudrait prendre un cours d'allemand intense et accéléré pour parvenir à comprendre ce que dit Daniel Lordick mais je suis capable de noter que ma surprise à découvrir que l'antiprisme triangulaire n'est rien d'autre qu'un octaèdre l'amuse décidément beaucoup. Je ne photographie pas les autres pages du catalogue qui sont très intéressantes aussi mais je renvoie au site qui permet de consulter la liste des artistes représentés.
C'est évidemment un immense plaisir de trouver mon nom en compagnie de ceux d'Hansjörg Schneider et d'Attila Csörgö que j'avais invités à participer à Persistante Perspective au Mans en janvier février 2004 (et qui avaient fait le déplacement).
Je peux signaler encore que l'image qui figure sur la couverture du catalogue est d'Hansjörg.
http://www.altana-galerie-dresden.de/ausstellungen/good-vibrations/start/

lundi 2 juin 2008

Tricorne agrandi









Toute la journée j'ai fait l'agrandisseur, impatient d'atteindre le moment de peindre le volume tout en songeant qu'il faudrait simplifier l'harmonie d'origine. En attendant il fallait mesurer, couper, ajuster, ne pas faire de taches, coller, rectifier, avoir mal au dos, se relever, remesurer, maugréer, soupirer, soupirer d'aise devant le travail accompli puis constater qu'une fois de plus la différence de poids n'a pas été prise en compte. L'objet grandi n'a pas la malléabilité de son modèle de papier, ni son autonomie, il lui faut un appui pour rester ouvert. Au moment de finir, pour le portrait de famille, il était quasiment décrété que l'expérience demeurerait toute blanche. Au moins pour aujourd'hui.

Abîmé

(Abîmé, un des objets envoyés à Dresde, le moins difficile à refaire heureusement, le demi-mazzocchio tressé blanc, son emballage écrasé par un colissimo plus lourd. Conclusion à tirer : mieux vaut des paquets vraiment résistants, en bois plutôt qu'en carton.) (C'est le plus fort qui gagne). (On m'avait bien dit qu'il fallait savoir jouer des coudes.)




Demi mazzocchio tressé blanc, Inkjet auf ARCHES Papier, 35 x 17, 5 x 10 cm, 2008
Major destruction. Obviously caused by a heavy parcel, that compressed the box.

(Citation de l'e-mail de daniel Lordick me signalant le dommage.)
Est-ce que serais en train d'essayer de me représenter l'allure du volume creux esquinté ?
Comme si l'accident tant vanté par certain pouvait me faire dériver vers une esthétique à la Chamberlain ?
Avais-je placé un renfort intérieur comme pour les 2 autres mazzocchios?

Ah, ce n'est pas encore collé ? *



Abîmes de perplexité.
La situation m'autorise-t-elle à faire usage de l'expression ?
L'addition d'une manipulation malaisée et des risques d'abîmer la chose.
L'indécision encore quant aux cales solides mais invisibles à glisser à l'intérieur.
Et la perplexité du fameux spectateur ?
Que verra-t-il d'ailleurs ? Si on ne lui montre qu'un seul exemplaire. Si on ne dresse pas l'objet à la verticale. Si, prisonnier de la rue, séparé par une vitre du mystérieux chef-d'œuvre malgré son grand désir de s'en incorporer la conception il ne peut pas manipuler le petit format pour suivre avec ses yeux et avec ses mains l'incompréhensible déformation qui fait échec à l'orthogonalité plus facile à penser (en passant).

(Le souci de laisser le spectateur en plan, l'échec de mon désir de tout rendre limpide.)

Ah, ce n'est pas encore collé ? *
est une exclamation prononcée par écrit via écran (e-mail en direct) par mon ami de Nancy Etienne Pressager, qu'il soit ici remercié d'apporter sa contribution de spectateur désappointé qui pourrait amener l'auteur à faire un pas décisif vers une décision raisonnable.

dimanche 1 juin 2008

Pour montrer un peu l'échelle

Cette construction s'était appelée Carré difficile car la perspective inscrite dans un triangle appelait des déformations imprévues et des difficultés à reconnaître qui va avec quoi au moment de procéder au montage. A cette échelle augmentée les difficultés proviennent du poids du carton, obligation de bricoler des cales mais je refuse encore de coller l'ensemble pour le solidariser car je ne veux pas aggraver les problèmes de transport à Marseille en juillet. Je devrai certainement les coller sur place. Quant au démontage ? Ces problèmes directs et par anticipation écornent mon enthousiasme de la semaine dernière qui bénéficiait du plaisir des aplats d'acrylique (moins parfaites que les implacables impressions numériques).




Pas facile de changer d'échelle